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Le b.a.-ba du patrimoine

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Envie de comprendre le patrimoine qui vous entoure ?

Le b.a.-ba du patrimoine vous donne les clés pour apprécier l’art et le patrimoine en France. Que ce soit en prenant des pages au hasard par simple curiosité ou pour répondre à des interrogations précises lors de vos visites culturelles, le b.a.-ba vous aidera à consolider vos bases pour ne plus être démuni.

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Thème de Anders Norén.

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Fiche sur le retable illustrée de photos. Le retable est une décoration qui orne l'arrière de l'autel. Il en existe sous de nombreuses formes et dans de nombreux matériaux (pierre, marbre, albâtre, bois, métaux précieux). Le retable a pris de plus en plus d'importance dans l'aménagement liturgique au cours des siècles. Au début du christianisme, il sert principalement à disposer les objets du culte derrière l'autel. Il devient ensuite une véritable décoration avec un panneau vertical sculpté ou peint, qui prend le rôle de représentation de la divinité (ou du saint). Au XIIIe siècle, l'art du retable prend son essor et se complexifie avec notamment l'apparition des panneaux mobiles_: les volets. Petit précis sur cet élément de décor qui a engendré des œuvres grandioses.

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Fiche illustrée sur le symbole du serpent. La symbolique du serpent est extrêmement riche, d'une part parce que ce reptile vit sur tous les continents et d'autre part parce que sa symbolique se confond avec celle du dragon. Dans les cultes païens, il est souvent associé aux mythes de la création de la Terre et aux éléments terrestres (eau, feu, terre, air). Si la chrétienté l'a diabolisé, il était auparavant un symbole plus ambivalent_: rusé et dangereux d'un côté, prudent et guérisseur de l'autre. L'affrontement avec le dragon constituait déjà une étape initiatique dans l'accomplissement du héros. Attribut de la médecine : La capacité du serpent à muer lui a donné un symbole de régénération et de résurrection. Il orne le bâton d'Asclépios - Esculape, dieu de la médecine, et la coupe d'Hygie, déesse de la santé devenue patronne des pharmaciens. Le caducée d'Hermès. La prudence - la ruse Le serpent était réputé pour sa prudence ou sa ruse (dans un sens plus négatif). Peut-être à cause de sa capacité à se cacher sous les pierres et dans les hautes herbes. L'éternité Le serpent se mordant la queue forme un cercle qui symbolise l'éternité, le mouvement cyclique. Il est aussi appelé l'Ouroboros. le péché - le mal - le diable Le christianisme a diabolisé le serpent, notamment à cause de son rôle de tentateur d'Ève dans la Genèse.

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Le chat n'était pas autant apprécié dans l'Antiquité grecque et romaine qu'il peut l'être aujourd'hui ou qu'il l'a été chez les Égyptiens. Souvent considéré comme débauché, cruel, désobéissant, vivant la nuit, il n'apparaît pas beaucoup dans l'art, même s'il était probablement domestiqué. Au Moyen Âge, il est parfois affublé d'une image diabolique, loin du statut privilégié dont il bénéficie aujourd'hui en Occident. À partir de la Renaissance, il apparaîtra de plus en plus souvent dans l'art comme un petit félin du foyer, sans aspect négatif. le désordre Dans les Vanités, le chat vient souvent rompre la quiétude en cherchant à voler de la nourriture. Il apporte le désordre aussi dans des peintures bibliques où il se dispute avec le chien de la maison (connu, lui, pour sa fidélité à son maître). Animal diabolique Dans les représentations de la Cène, il est souvent placé du côté de Judas. Il était censé faire partie des animaux diaboliques du Sabbat des sorcières. C'est probablement de là que vient la mauvaise réputation du chat noir. Animal domestique Le chat est représenté régulièrement dans des scènes familiales, avec des attitudes que nous lui connaissons bien. Il se réchauffe aussi parfois près d'un poêle.

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Apparu vers le Xe siècle, le château fort est le symbole même de la féodalité puisque chaque seigneur va affirmer sa puissance symbolique et assurer la protection de ses sujets. Il faut "voir et être vu" : être en position de voir l'ennemi et de s'en défendre, mais aussi de montrer ostensiblement sa puissance à ses sujets, de leur imposer son pouvoir. Il deviendra défensivement obsolète au XVe siècle, avec l'invention du canon, et servira alors de résidence. L'illustration est inspirée du château de Termes (dans l'Aude). C'est l'exemple d'un château de montagne qui a évolué au fil du temps d'un donjon carré ceint d'une première enceinte, jusqu'à un château à double enceintes au XIIIe siècle. Le donjon À la fois résidence du souverain et dernier bastion de défense si l'ennemi s'empare des deux remparts. Son accès se fait par une passerelle située au premier étage qui peut être détruite pour supprimer tout accès. La défense en profondeur L'assaillant devra venir à bout de deux lignes de remparts successives pour arriver au donjon. Il s'agit de freiner sa progression, voire de le décourager. La forteresse s'adapte au terrain L'architecte profite de la falaise vertigineuse en collant les murailles au plus près. L'ennemi ne pourra pas attaquer par là. Sécurisation des accès Un fossé, un pont-levis, une chicane et un sas à double porte protègent l'entrée, en compliquant la progression de l'ennemi et en le soumettant au tir des défenseurs. Voir, surplomber et offenser l'ennemi Les hourds permettent de surplomber le mur et d'attaquer l'ennemi qui viendrait pour le miner (déposer un explosif). Les tours permettent le tir de flanquement le long des murailles. Focus sur les hourds Les hourds sont des constructions en bois qui s'ajoutaient sur les remparts pour améliorer la protection des défenseurs et procurer une position en surplomb au-dessus des murs. On pouvait en ajouter ou les enlever si besoin mais la plupart restaient en place à l'année. Ils ont ensuite été remplacés par les mâchicoulis, qui ont la même fonction mais sont fabriqués en pierre. Illustration avec les remparts de Carcassonne : Intérieur Des fentes permettent les tirs d'arc et d'arbalète et les ouvertures au sol peuvent servir aussi à jeter des projectiles (comme des pierres). Trous de fixation Remarquez ces trous qui permettaient de fixer les hourds.

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Le paon vient d'Inde et fut progressivement importé en Europe et notamment en Grèce où il était admiré comme un magnifique animal exotique. Il fut sacralisé comme l'oiseau de Héra. Sa beauté fascinante et ses plumes ressemblant à des yeux le firent entrer dans les légendes. Mais son comportement orgueilleux, avec sa fameuse roue, lui a valu ensuite les moqueries. Junon - Héra : Zeus était tombé amoureux d'une jeune fille nommée Io et pour la soustraire à la colère d'Héra, il la transforma en vache. Mais Héra, pas vraiment dupe, demanda à Argus qui possédait des dizaines d'yeux, de la surveiller de près. Zeus alla chercher Hermès pour tuer ce gardien gênant par la ruse. Après la mort d'Argus, Héra prit ses yeux et les dispersa sur le plumage du paon, oiseau qui était déjà consacré à la déesse. La résurrection : Le christianisme primitif a également donné un symbole positif au paon : on disait que sa chaire ne pourrissait pas (comme le Christ au tombeau) et que ses plumes tombaient en hiver et repoussaient au printemps (symbole de la résurrection). Les yeux sur ses plumes étaient aussi un symbole de l'omniscience divine. L'orgueil : Plus tardivement, sa posture hautaine lui a valu d'être un symbole d'orgueil et de vanité.

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En général, l'emplacement d'une forteresse est décidé pour des raisons politiques, économiques et stratégiques (frontière, voie de communication, protection d'une ville, d'un bâtiment ou autre). Ce n'est qu'ensuite que le maître d'œuvre va réfléchir à la meilleure implantation, au plan architectural et à la disposition de ses moyens de défense. La prise en compte du terrain est la base absolue d'une défense efficace ; les militaires ont l'habitude de dire que le terrain commande... Voici les principaux types de terrain que l'on rencontre dans la fortification, et ce depuis l'apparition des conflits armés. t Terrain plat Contraintes du terrain Sur un terrain plat ou peu escarpé, le maître d'ouvrages n'a quasiment pas de contraintes. S'il existe un obstacle naturel tel qu'un plan d'eau ou un observatoire naturel comme une colline, il sera exploité. Parfois il va falloir choisir entre l'un ou l'autre. Le plan architectural Le plan est souvent parfaitement symétrique et on est libre de tester des solutions nouvelles de défense. Dans les châteaux forts, les tours d'observation pourront être très hautes pour compenser le terrain plat. t Terrain escarpé Reliefs montagneux Contraintes du terrain La contrainte dans ces zones est très forte car l'emplacement de la fortification est presque imposé : certains sites disposent d'atouts naturels (relief, falaises, cours d'eau) qui ont poussé les hommes à les fortifier depuis des millénaires. Le plan architectural Le plan doit se plier au terrain, parfois très exigeant. Pour les fortifications en bord de falaise, il n'est souvent pas possible de flanquer (c'est-à-dire de construire une tour, par exemple, qui permette de tirer sur le flanc de l'ennemi) ni de doubler les enceintes. Par contre elles présentent un avantage indéniable en rendant la muraille inaccessible aux assaillants. Les organes de défense seront concentrés aux parties exposées de la fortification. La vallée montagneuse Contraintes du terrain La vallée est souvent une importante voie de communication, ce qui crée un enjeu économique et militaire. Cela nécessite donc de s'installer au plus près de la route et du fleuve, pour les contrôler, tout en occupant les hauteurs, pour profiter de la position surélevée et empêcher que l'ennemi n'en dispose. Le plan architectural On peut donc avoir un niveau de défense au niveau de la route, au fond de la vallée, tandis qu'une forteresse sera placée plus haut. Elle protégera les installations plus basses et sera en capacité de surveiller les accès. Elle ne sera pas forcément reliée par un aménagement fortifié aux défenses basses.

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Pour pouvoir comprendre l'utilité des différents éléments d'une fortification, il est important d'avoir à l'esprit quelques principes fondamentaux de défense. Même si bien sûr, toutes les fortifications n'auront pas le même niveau d'élaboration et que l'armement aura évolué au cours de l'histoire. Se fortifier c'est se protéger d'abord, mais c'est aussi riposter, attaquer depuis une position avantageuse, profiter de l'immobilisation de l'ennemi. Mais commençons par le commencement : quels sont ces grands principes de la fortification? t La protection et l'obstacle Une fortification est conçue pour empêcher deux éléments d'attaque fondamentaux : les projectiles et l'assaut. La protection : les défenseurs peuvent tirer tout en bénéficiant d'un abri contre les projectiles ennemis, notamment grâce aux meurtrières. L'obstacle : les ennemis doivent être gênés, voire stoppés dans leur assaut. C'est le rôle des murailles et fossés. Notion importante Le défilement, c'est faire en sorte que le matériel et les hommes ne soient pas directement exposés au feu ennemi. t La défense en profondeur Un système défensif élaboré doit se prémunir d'une progression de l'ennemi. Pour cela plusieurs lignes de défense sont nécessaires, qui se soutiendront les unes les autres. Dans notre exemple, la tour défend le rempart en tirant par-dessus grâce à des armes de jet puissantes ; c'est un échelonnement des défenses. Si le rempart tombe aux mains des assaillants, elle prendra alors le relais pour poursuivre le combat pendant que les défenseurs s'y replieront. Notion importante Le commandement est le fait d'être en hauteur par rapport à un autre élément (dans notre exemple, la tour commande le rempart). Cela permet de le défendre ou de l'attaquer efficacement. La sécurité des accès Le point faible de la forteresse est son entrée. C'est la partie qui concentre habituellement le plus d'organes de défense. Dans les châteaux forts, on complique l'accès avec un fossé et un pont-levis qui pourra être relevé en cas de besoin, ainsi que des herses, faciles à descendre en urgence. La porte d'entrée est souvent insérée dans un petit château défensif. Voir et offenser Aucune forteresse ne peut se défendre efficacement si elle n'est pas en capacité de surveiller les mouvements de l'ennemi et de l'attaquer sans angle mort. C'est pourquoi le flanquement est primordial ; il est en général assuré par les tours. Notion importante Le flanquement est le principe de disposer les éléments de défense de façon à pouvoir tirer sur le flanc de l'ennemi (son côté). Cela supprime les angles morts et permet de protéger les bases des remparts des ennemis qui viendraient directement les saboter ou les escalader.

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